Sensibilité
du sphynx Le
sphynx n'est pas plus sensible aux maladies qu'un chat
poilu. Certains croient, à tord, que son absence de
pelage le rend plus fragile mais c'est faux. Il peut tout
à fait sortir à l'extérieur sans attraper un rhume ou
un virus bénin. Cependant les croisements du sphynx avec
d'autres races n'ont pas apporté que des qualités et
des avantages.
Allergie des
personnes
Le sphynx n'est pas la solution
aux problèmes d'allergie aux chats rencontrés par
certaines personnes. Il dépend de savoir si l'allergie
est due à la salive du chat. L'allergie n'est pas
forcément causée par les poils de chats mais par la
salive déposée sur le poil lorsque le chat se lèche.
La salive est véhiculée ensuite par les poils. Le
sphynx se lèche également même s'il n'a pas de poil et
la personne qui le caresse entre en contact avec sa
salive de la même façon.
La Cardiomyopathie
Hypertrophique (ou CMH)
La CMH affecte principalement le
Main Coon et le chat de gouttière mais malheureusement
le sphynx est aussi touché. C'est une maladie
génétique dont le gène est dominant. Cela signifie qu'un
seul des 2 parents suffit à transmettre la maladie s'il
est porteur de ce gène. La maladie se caractérise par
un épaississement du muscle cardiaque qui est appelé
hypertrophie. Il y a plusieurs types d'hypertrophie
possible.
Concrètement, certaines parois
du coeur devenant plus épaisses, le sang est alors mal
diffusé dans les artères et le coeur ne rempli plus sa
fonction surtout lors d'effort de l'animal. Cette maladie
génétique est incurable et l'évolution est plus ou
moins lente. Si l'animal est correctement suivi et
bénéficie d'un traitement adapté il peut vivre de
longues années après le dépistage. L'espérance de vie
n'est cependant pas mesurable.
Le sujet atteint par la
Cardiomyopathie Hypertrophique peut souffrir de
différents symptômes : Essouflement, difficulté
respiratoire, souffle au coeur, toux, abattement,
vertiges, syncope... Le dépistage peut survenir vers 4-5
ans mais certains sujets sont plus précoce pour
developper la maladie. Dans l'absence de ce dépistage,
et donc de traitement, l'évolution est rapide et conduit
à la mort du chat.
Le dépistage peut avoir lieu
lors d'un contrôle vétérinaire qui mettra à jour un
souffle au coeur. Le dépistage d'un souffle n'est pas
synonyme de CMH. Seul un Echo-Doppler pratiqué sur le
système cardiaque peut déterminer si l'un des
symptômes énoncés auparavant est causé par une
Cardiomyopathie hypertrophique.
Cette maladie étant génétique
il est important de faire tester les reproducteurs pour
empêcher la transmission du gène responsable. Les
élevages sérieux font réaliser ce test AVANT de faire
reproduire leur sujet. Vous pouvez demander à votre
élevage si le test a été fait et vous pouvez
également demander de voir le rapport vétérinaire. Un
chat peut être porteur sain et transmettre le gène sans
développer lui-même la maladie. Cest pourquoi le
dépistage est important.
La Péritonite
Infectieuse Féline (ou PIF)
La péritonite infectieuse
féline est une maladie grave et mortelle. La PIF se
développe suite à la mutation d'un coronavirus
entérique. La PIF est une maladie virale qui atteint
surtout les jeunes chats vivant en groupe, comme un
élevage.
Les chatons atteints ont des
symptômes : Gène respiratoire, problème digestif,
jaunisse, teinte des yeux. La propagation du virus est
favorisée par une surpopulation en élevage, les selles
dans les litières...
Les coronavirus sont des virus
en forme de couronne. La trachée respiratoire, les
organes gastro-intestinaux, ainsi que les tissus
neurologiques sont les cibles les plus fréquentes. Mais
le foie, le coeur, les reins et les yeux peuvent être
également affectés. Les transmissions se font par la
respiration, les excréments et par voie orale. Le test
se fait par prise de sang pour analyser les anticorps
mais ce n'est pas suffisant. Un chat positif coronavirus
n'est pas forcément malade et 90% de la population
féline est positive. Il n'y a pas de rapport entre la
présence de coronavirus dans le sang et le
développement de la maladie. Il est possible qu'un
système immunitaire moins efficace puisse faire se
développer la maladie chez certains. Malheureusement la
façon la plus certaine de détecter la PIF est de faire
réaliser une autopsie sur le sujet décédé.
Deux formes de PIF sont
possibles, la forme humide et la forme sèche.
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